Je vivais ma situation professionnelle comme un échec complet. Je ne voulais plus
entendre parler de vie d'Eglise. En situation de révolte violente contre mon père alcoolique
qui a détruit mon enfance et mon adolescence par la maltraitance physique et psychologique. j'avais un sentiment de profond chaos de mon être. Au cours de la retraite, j’ai fait l'expérience personnelle de la tendresse et de la miséricorde de l'amour du Christ. J’ai pu entrer dans une démarche de réconciliation avec moi-même et avec ceux qui m'ont fait du mal, plus particulièrement mon père avec lequel j'ai pu renouer des relations. Depuis, je suis dans une paix et une joie profonde. Je renais à une vie nouvelle. C'est lui qui trace la route et ouvre de véritables chemins de liberté.

Emmanuel, 38 ans

J’ai retrouvé la joie. Né dans une famille chrétienne, j’avais été scrupuleusement pratiquant. Et ces dernières années, au cours de ma scolarité, ma foi s’est étiolée et je sentais que je n’arrivais plus à prier. Je suis venue en retraite, un peu traîné par ma fiancée et j’ai retenu deux choses : d’une part, que Dieu est Père ; d’autre part que Marie est Mère de l’Eglise.

Grégoire, 28 ans